But

L’académie a pour but d’offrir à ses membres un enseignement traditionnel des arts martiaux japonais. Travailler dans le respect de l’autre, développer des qualités physiques qui seront nécessaires à la bonne exécution des techniques martiales, soumettre son corps et son esprit à une discipline qui permettront d’atteindre l’excellence dans la pratique des arts enseignés, gagner en confiance et permettre une harmonie du corps et de l’esprit, tels sont les objectifs de l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais (ANAMJ).
 
Quelque soit l’âge de ses pratiquants, quelque soit leur niveau physique et connaissances initiales, l’ANAMJ permet à ses élèves d’améliorer leurs capacités physiques et de développer un mental fort de par une pratique régulière des budos.

Notre philosophie

La philosophie de l’académie consiste à perpétuer un héritage martial issu des plus grands maîtres japonais, ceci sans altération de l’art lui même et en respectant le contenu technique, la vigueur martiale et le sens humain. Le contenu technique est un héritage historique d’expériences martiales sur le terrain, d’où la mise au point des techniques de combat que nous pratiquons encore aujourd’hui. La vigueur martiale, ce sens dynamique du combat, où la technique n’est pas seulement une suite de mouvements mais bel et bien quelque chose qui s’ancre en nous, nous faisant vivre notre vie avec une discipline et une vigueur de tous les jours. Le sens humain où nous sommes à l’écoute de l’autre, qui même dans son rôle d’adversaire mérite le respect et la bienveillance.
 
L’ANAMJ encourage ses membres à s’initier aux différentes disciplines martiales qui sont enseignées en son sein, car en acquérant les subtilités des différents arts martiaux, l’élève développera une palette de techniques complémentaires qui lui donneront accès à une connaissance globale de l’art de combattre.

Historique

Maître Luigi CARNIEL fonde l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais en 1969. Il enseigne les disciplines suivantes : Aïki-jujutsu, Karaté, Kobudo et Batto-Do (Tameshi-Giri).

Il transmet à ses élèves l’enseignement reçu du karatédo et de l’Aïki-jujutsu reçu de Maître Minoru Mochizuki de Shizuoka. Il transmet également l’enseignement du Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu (Kobudo) reçu de Maître Yoshio Sugino de Kawasaki, ainsi que l’art de la coupe Tameshi-Giri reçu de Maître Kotoken Kajihara de Fukuoka.

Maître Luigi Carniel

Maître d’arts martiaux japonais dans les disciplines suivantes :

  • Aïki-jujutsu
  • Karaté
  • Kobudo
  • Batto-Do

Fondateur et directeur de l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais
Instructeur des métiers de la sécurité
Président de l’International Federation of Nippon Budo (IFNB), Swiss Branch
Fondateur & Président du European Budo Seïfukaï
Forgeron de lames japonaises
Polisseur et restaurateur de lames anciennes

Maître Carniel est né en 1945 et il commence à pratiquer les arts martiaux dès l’âge de 17 ans, en s’initiant dans un premier temps au karaté. Après avoir fait la connaissance de Hiroo Mochizuki, fils de maître Minoru Mochizuki, sensei du Yoseikan dojo de Shizuoka, il s’initiera à l’Aïkijujutsu et au Kobudo. La connaissance de l’Aïki-jujutsu, apportera à maître Carniel une grande complémentarité à sa maîtrise du karaté. Puis dès 1978, date de ses premiers voyages au Japon, il séjournera régulièrement chez maître Minoru Mochizuki au Yoseikan Dojo pour l’étude du karaté et de l’Aïki-jujutsu et chez maître Yoshio Sugino au Yushinkan Dojo de Kawasaki, pour parfaire sa maîtrise du Kobudo, la plus vielle tradition martiale du Japon (XIVème siècle) qui fut déclaré « bien culturel japonais ». Au cours de ses nombreux voyages au Japon, il demeurera également chez Kotoken Kajihara pour exercer l’art de la coupe au sabre. Aujourd’hui Maître Luigi Carniel a le titre de Shihan en Aïki-jujutsu, Karaté, Kobudo et Batto-Do (Tameshi-Giri).

En 1964, c’est au cours d’un stage multidisciplinaire donné par Hiroo Mochizuki que Luigi Carniel va découvrir le Karaté Wado-Ryu. En 1967, il commence la pratique de l’Aïkijujutsu sous la direction de Monsieur Inäbnit à Bienne, qui se trouve être un disciple de l’école Minoru Mochizuki. L’union de ces deux arts martiaux permet en effet d’atteindre une meilleure compréhension des techniques enseignées autant dans la pratique du karaté que l’Aïki-jujutsu et c’est pour cette raison que maître Carniel encourage vivement ses élèves, ceintures noires, à s’initier et à progresser dans d’autres disciplines que la leur.

Aujourd’hui, maître Carniel, qui a fondé son Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais (ANAMJ) en 1969, peut être considéré comme une des figures prépondérantes pour le développement des arts martiaux en Europe. Il aura toujours été un précurseur, surtout dans un pays comme la Suisse, où l’enseignement des arts martiaux se limitait, il y a à peine 30 ans, aux clubs de judo uniquement.

Nommé responsable pour la Suisse de l’aïkijujutsu et du karaté Yoseikan et du kobudo Katori Shinto Ryu par les maîtres japonais, Luigi Carniel représente l’International Federation of Nippon Budo dans notre pays et y a fondé l’European Budo Seïfukaï.

Pour le 40e anniversaire de son académie, ce ne sera pas moins de trois grands maîtres nippons qui viendront lui faire honneur. Parmi eux, Maître Yukihiro Sugino, Maître Hiroaki Kenmotsu et Maître Tutsomo Yguchi.

La self-défense    

Depuis 1976, maître Carniel a été appelé à assurer la formation de la police cantonale neuchâteloise,. Cette expérience acquise en collaboration avec des spécialistes, confrontés quotidiennement aux réalités de la violence urbaine, lui a permis de créer un type de self-défense efficace. L’enseignement de cette discipline est basé sur des techniques facilement assimilables permettant un maximum d’efficacité. Toutes ces techniques sont une synthèse des arts martiaux pratiqués au sein du dojo de l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais.

Les élèves

Depuis 1969, l’Académie Neuchâteloise des Arts Martiaux Japonais a formé quelques milliers d‘élèves dont certains sont devenus des enseignants d’arts martiaux confirmés. Quelques uns ont même fondé leurs propres dojos en Suisse et en Europe, transmettant ainsi les traditions ancestrales de combats que sont le Karaté, l’Aïki-jujutsu (aïkido) et le Kobudo.

Venus de Suisse et d’Europe, jeunes et moins jeunes, tous les élèves qui fréquentent et qui on fréquenté l’ANAMJ ont eu la chance de bénéficier d’un enseignement personnalisé, de découvrir des arts ancestraux par le partage des connaissances des ceintures noires de l’académie. En effet, l’apprentissage des arts martiaux s’illustre  aussi par le don de ses connaissances aux débutants, l’accompagnement des nouveaux pratiquants sur le chemin du savoir martial.

Maître Carniel a à cœur d’assurer la transmission de ces traditions de combats ancestrales au-delà des générations.